Sous influence: l'impact des drogues chez les artistes noirs au U.S.A ( part 1)

Suite au décès de Michael Jackson et de Whitney Houston plusieurs gens se sont questionnés sur l'impact des drogues et de leur dévastation sur les artistes afro-américains. Le ravage des drogues fortes chez les artistes noirs aux États-Unis ne date pas d'hier. Cependant, ce ravage n'est pas que limité aux artistes noirs on l'a aussi constaté avec plusieurs artistes blancs; tels Elvis Presley, Ozzy Osbourne et la récente mort de Amy Whitehouse. La culture de l'establishment artistique aux États-Unis bien avant le mouvement de la contre-culture et la libéralisation socioculturelles des années 1960 a  été permissif face à l'infiltration massive et clandestine des drogues auprès de plusieurs artistes influents.  Cette historique des abus de la drogue aux États-Unis chez les communautés noires remonte au début du 20ième siècle. Cette débandade dans l'industrie américaine a commencé avec des artistes émergents durant les années folles des exemples parfaits sont les : Billy Holliday, Charlie Parker et Ray Charles. Dans aucun cas les abus de narcotiques et de substances hallucinogènes dans aucun cas ont été nuisible à la totale  créativité et l'innovation de ces artistes. Tout de même on dénote certains dérappage. Dans le cas de Charlie Parker on  peut souligner ses paiements  en drogues et en héroines à la fin de plusieurs de ces spectacles avec " le Charlies Parker Quatuet" au courant de la moitié des années 1940. L'Univers de la drogue allait causer la mort précipitée de l'inventeur du célèbre morceau " ornithology" et de la culture Bee-Pop. Ce dernier meurt aux environs de 33-34 ans. Ces étutudiants auront aussi leurs propres démêlés avec des drogue dures. Ce sera le cas pour les John Coltrane et Miles Davis. Les ouvrages des recherchistes  Quincy Troop (1997) et  John Szwed (2002) relatent très biens plusieurs des sévices liés aux abus énormes de drogues commis par Miles Davis.  Les morts d'artistes très prolifiques comme Jimmy Hendrix au courant des années 1970 puis les déboires de cette génération par des légendes de la soul comme; Marvin Gaye, Curtis Mayfield, Gil Scott Eron  et Teddy Pendergrass nous démontre que l'addiction à la drogue était bien présente. "L'addictologie" selon  I.K Goldberg (1996) et C.G Suratt (1996) est une forme de psychologie qui nous conditionne à l'addiction. Ce conditionnement à l'addiction que l'on pourrait surnommer de craving selon un jargon anglophone serait le fruit de plusieurs facteurs environnants. Ainsi il faut se questionner sur l'environnement entourant les artistes et superstars issus de l'establishment artistique?  Plusieurs revendeurs, trafiquants et contrebandiers sont souvent des investisseurs ou proches des cadres corporatifs, administratifs et promotionnels entourant les artistes en question? 

Ces derniers nourrissent " l'addictologie" chez plusieurs de ces artistes très vulnérables à la consommation des drogues fortes.  Dans le cas du rappeur ODB décédé en 2004, l'auteure James Lowe (2008) nous renseigne sur l'entourage turbulent entourant l'artiste depuis son incarcération au début des années 2000 à sa mort en 2004.  Tout comme ODB d'autres grands artistes noirs aux États-Unis tels; Michael Jackson et Whitney Houston sont décédés suite à des abus de drogues médicales. Ces abus sont souvent le résultat d'un conditionnement sociologique résultant d'une forme de solitude sociale , de dépression, de bipolarité  et d'ostracisme. Grandement, cela fut le cas pour Jackson & Houston.  Plusieurs autres grandes légendes artistiques  afro-américaines risqueraient de suivre cette même marche de la mort dans les années à venir;  s'ils ne réévaluent pas leur entourage ou si des proches immédiats n'intervient pas au plan de leur vie et relations interpersonnelles et interprofessionnelles.