L’influence
idéologique de l’honorable Clarence 13 X est indéniable lorsque nous procédons
à l’analyse stylistique de la culture hip-hop.
Qui est donc Clarence 13 X? Il est né Clarence Edward Smith le 22
février 1928 à Danville ( en Virginie, U.S.A.). Dès son très jeune âge on lui
donnera le surnom de Pudding qu’il gardera de manière affectueuse tout
au long de sa vie. Au début des années 1950, il s’engagera au sein des services
militaires américains. C’est à l’âge de 24 ans qu’il est affecté à la guerre de
Corée. Cette opportunité permettra à Clarence de passer aussi du temps au
Japon. Il ressortira de cette guerre muri, discipliné et assidu. On lui
attribuera aussi diverses médailles pour son expertise militaire dans la Guerre
de Corée : Korean Service Medal, Combat Infantryman’s Badge,
Presidential Unit Citation (Republic of Korea), United Service Medal, National
Defense Service Medal, Bronze Star Medal. Selon l’auteur Wakeel Allah (
2009), pour Clarence E. Smith la Bronze Star Medal fut la plus appréciée. Cette dernière
symbolisa tous les accomplissements pratiques qu’il effectua sur le champs de
guerre. Somme toute, Clarence E.Smith fut un des soldats des plus prolifiques
et efficaces du 24ième régime d’afro-américains de la Guerre de
Corée. À son retour de la guerre, Clarence retrouva sa femme nouvellement
converti aux enseignements islamiques de la Nation de l’Islam. Il se converti
quelques temps plus tard et obtint le nom de Abdullah Clarence 13 X. Le 13 X
signifiant qu’il y avait treize autres Clarence le précédent au sein de la
Nation de l’Islam. Clarence 13 X ne tarda pas pour mettre au profit ses
connaissances au sein de l’organisation dont sa discipline militaire qu’il
appris lorsqu’il fut impliqué au sein de la Guerre de Corée. Il démontra
celle-ci au sein des F.O.I ( Fruit of Islam) la composante masculine de la
Nation de L’Islam. Clarence 13 X fut
tellement exceptionnel il transcenda vers une composante de plus grand calibre,
A.F.O.I (Advance Fruit of Islam). Un
groupuscule au sein duquel fit parti quelques F.O.I extrêmement qualifiés. Néanmoins, en 1963 suite à quelques
divergences avec certains hauts placés de la Nation de L’Islam; dont le capitaine
Yusef Shah et Malcom X ; Clarence 13 X
fut expulsé. Entre 1963-1964,
Clarence 13 X commença à concevoir et synthétiser l’enseignement spirituel
qu’il voulu tant enseigner avec la bonne méthodologie et pédagogie aux jeunes
des rues de New-York.
C’est en ce sens que l’enseignement de la Nation des Dieux et des Terres conceptualisé par Clarence 13 X contient les notions structurelles précises: la numérologie, passages de « la sagesse suprême » livre réservés aux initiés de la Nation de l’Islam, la gématrie ainsi que le Hurufa-I-Jay-Hurufa-Ab-Jay la numérologie mystique soufie. D’autre part, c’est un système axé sur (2) lexiques qui compose la base élémentaire de l’enseignement de Clarence 13 X fondateur de la Nation des Dieux et des Terres (Nation des 5%). En premier temps, nous avons un lexique alphabétique « suprême alphabet » dont chacune des lettres représentent un attribut spécifique. En deuxième temps, nous avons un « lexique numérologique » du chiffre 1 à 10 représentant chacun une valeur ou un qualificatif bien précis. Somme toute, l’enseignement de Clarence 13 X se résume en un ouvrage télécopié « Le 120 Degré ». Cet ouvrage fut nécessaire à la conception des « leçons infinies » par Africa Bambaata vers la fin des années 1960. Tout comme la Nation des Dieux et des Terres, la culture Hip-Hop saura interpellée la jeunesse hostile, ostracisée et marginalisée des ghettos afro-américains à partir des années 1970. L’interpellation de cette jeunesse hostile et afro-américaine de Harlem mobilisée par Clarence 13 X fut pour la plupart issue de diverses gangs de rue dominantes telles : les Harlem 6, les Blood Brothers ainsi que les Chaplins. C’est à travers la structuration « des parlements » séance magistrale effectuée pour la plupart du temps dans les rues ou parcs adjacents à l’Hôtel Theresa de Harlem que « les cyphers », les cercles d’étude et de récitations, prirent place sous la supervision de Clarence 13 X. Plusieurs de ces « cyphers » cercles d’études récitatifs eurent lieu au Mount Morris Park ( Harlem). Mise à la part la structuration formelle de la Nation des Dieux et des Terres et de ses membres « les fivepercenters » Clarence 13 X s’impliqua grandement dans la vie citoyenne et municipale de Harlem.
C’est en ce sens que l’enseignement de la Nation des Dieux et des Terres conceptualisé par Clarence 13 X contient les notions structurelles précises: la numérologie, passages de « la sagesse suprême » livre réservés aux initiés de la Nation de l’Islam, la gématrie ainsi que le Hurufa-I-Jay-Hurufa-Ab-Jay la numérologie mystique soufie. D’autre part, c’est un système axé sur (2) lexiques qui compose la base élémentaire de l’enseignement de Clarence 13 X fondateur de la Nation des Dieux et des Terres (Nation des 5%). En premier temps, nous avons un lexique alphabétique « suprême alphabet » dont chacune des lettres représentent un attribut spécifique. En deuxième temps, nous avons un « lexique numérologique » du chiffre 1 à 10 représentant chacun une valeur ou un qualificatif bien précis. Somme toute, l’enseignement de Clarence 13 X se résume en un ouvrage télécopié « Le 120 Degré ». Cet ouvrage fut nécessaire à la conception des « leçons infinies » par Africa Bambaata vers la fin des années 1960. Tout comme la Nation des Dieux et des Terres, la culture Hip-Hop saura interpellée la jeunesse hostile, ostracisée et marginalisée des ghettos afro-américains à partir des années 1970. L’interpellation de cette jeunesse hostile et afro-américaine de Harlem mobilisée par Clarence 13 X fut pour la plupart issue de diverses gangs de rue dominantes telles : les Harlem 6, les Blood Brothers ainsi que les Chaplins. C’est à travers la structuration « des parlements » séance magistrale effectuée pour la plupart du temps dans les rues ou parcs adjacents à l’Hôtel Theresa de Harlem que « les cyphers », les cercles d’étude et de récitations, prirent place sous la supervision de Clarence 13 X. Plusieurs de ces « cyphers » cercles d’études récitatifs eurent lieu au Mount Morris Park ( Harlem). Mise à la part la structuration formelle de la Nation des Dieux et des Terres et de ses membres « les fivepercenters » Clarence 13 X s’impliqua grandement dans la vie citoyenne et municipale de Harlem.
Grandement,
cela se traduit par ses concrétisations éducatives auprès de la jeunesse de
Harlem dont les (2) instances suivantes : La Street Academy et le programme éducationnel Amar Education. En outre, Clarence 13 X s’impliqua sérieusement au
sein de la municipalité de Harlem, encourageant divers projets axés sur la non-violence, avec le maire de l’époque
John V. Lindsay ainsi qu’un de ses conseillers, Barry Goetherer ( dit Barry G).
La nature diplomatique et spirituelle de Clarence 13 X connu sous le nom de
« Father Allah » à travers Harlem fut un exemple d’humanisme qui
marqua grandement l’historique sociologique et culturelle de la ville de
New-York au courant de la moitié des années 1960. Cette même forme d’humanisme
est celle qui allait apparaître dans la culture des pionniers du mouvement
hip-hop américain au courant des années 1970.
Selon l’auteur Michael Muhammad Knight (2007), l’influence de la Nation
des Dieux et des Terres au sein de la culture hip-hop par son caractère
humaniste remonte en effet dès la fin des années 1960. Selon ce dernier, Jerry
Dee Lewis un membre pionnier du groupe hip-hop pionnier Cold Crush Brothers
reçu son surnom « Lil’ Rondu » de son père Rondu Allah, un
fivepercenter, à la fin de la décennie
des années 1960. Tel qu’expliqué par
Wakeel Allah (2009) la présence accrue des « fivepercenters » dans le
hip-hop remonte au tout début des années 1970.
Autrement dit, la connaissance de la Nation des Dieux et des Terres (Nation
des 5%) et de leurs membres officiels « fivepercenters » a été
fondamentale dans la concrétisation
conjoncturelle de la culture hip-hop aux États-Unis. En novembre 1967, Clive Campbell ( D.J Kool
Herc) un jeune jamaicain âgé de 13 ans
immigre au Bronx (N.Y sud). Quelques temps après son immigration, il rencontre
un certain Allah Mathematics, un théoricien five-percenter, qui lui offrira des
tutorats en anglais. Suite aux cours d’anglais offert par ce dernier, Clive
Campbell perdit son accent patois de la Jamaique et fut grandement imprégné par
le jargon afro-américain du Bronx.
De plus, il fut enrichi culturellement et intellectuellement par certaines notions de la Nation des Dieux et des Terres (5%). Concrètement, c’est au courant de cette période bien précise que Clive Campbell conçu sa formation « The Herculoids ». Cela ne tardera pas pour que plusieurs hip-hopeurs américains affichent leur allégeance, en tant que five percenter, au mouvement hip-hop dès la fin des années 1970- début 1980. Parfaitement, cela est le cas d’un graffiteur amputé, Kase 2, qui aborde grandement les attraits idéologiques de la Nation des Dieux et des Terres (5%) à travers un documentaire sur l’historique du Graffiti, Style Wars, paru en début de 1982. Tout au long des années 1980, certains artisans de la culture hip-hop connaissent des succès commerciaux grâce aux connaissances culturelles et intellectuelles diffusées par la Nation des Dieux et des Terres. Comme l’indique Muhammad Knight (The Five Percenters : Islam, Hip-Hop and The Gods of New-York, 2007) c’est le cas du groupe Just Allah The Superstar and See Divine The Master très popularisé par son success “ Hey D.J” sorti en 1984.
De plus, ce
groupe de hip-hopeur semble être la
première formation artistique de « five percenter » a effectué une tournée mondiale suite à leur
succès commercial au début des années 1980; cela se laisse pré-entendre par les
lyriques suivants tirés de « Hey D.J » : We’re on a world tour
with Mr. Malcom McClarent/ we’re going
each and every place including Spain, Asia, Africa, Tokyo, Mexico/ we even went
to places where the people told us not to go » Suite à son incarceration survenue au courant de sa
pré-adolescence le rappeur Just-Ice
decide de joindre la Nation des Dieux et des Terres ( 5%) qui lui attribue le
surnom de Justice. Just- Ice sorti son tout premier album en 1986. Il contribua aussi aux fameux morceau
collectif «
Self-Destruction » commémorant la mémoire du D.J Scott Sterling Larock.
Rakim Allah fut le hip-hopeur five
percenter, le plus connu et le plus célèbre de l’historique du hip-hop des années
1980. Il reçu le nom Rakim Allah d’un dénommé Saekwon en 1985. Spécifiquement,
Rakim Allah confirme que les enseignements de l’honorable Clarence 13 X n’ont
fait que raffiné et intellectualisé ses lyriques. De ce fait, Rakim Allah
confirme cela car il rappait depuis l’époque du disco et du mot-parlé « spoken
word» de la fin des années 1960 avec des influences comme celles du légendaire
King Tim III. On peut apercevoir le
drapeau universel de la Nation des Dieux et des Terres dans le vidéoclip Move The Crowd de Éric B & Rakim.
En 1988, Rakim Allah fut une sortie médiatique luxuriante très remarquable, en affichant le drapeau de la Nation des Dieux et des Terres, sur le dessus de sa Rolls Royce, flamb en neuve. Même le rappeur L.L Cool J dans son autobiographie , I make my own rules, sorti en 1997 déclare qu’il fut pour un laps de temps un fivepercenter connu sous le nom de Lord Supreme Shalik. King Sun, fils d’un père F.O.I actif au sein de la Nation de l’ Islam, devint un fivepercenter au courant de son adolescence. Son père fut un des acolytes et proches de l’entourage de boxe du grand Muhammad Ali, au courant des années 1960. King Sun connu un succès très raisonnable avec ses deux premiers albums XL (1987) et Rightheous but Ruthless (1988). Big Daddy K.A.N.E. ( King Asiatic Nobody Equals) connu un grand succès commercial avec son album Long Live the K.A.N.E. en 1987, grâce au tube Ain’t No Half Steppin. Sa connaissance en tant que fivepercenter lui permit non seulement de bien maintenir sa carrière de rappeur au plan socioprofessionnel mais aussi ses relations interpersonnelles. Le fils aîné de Big Daddy K.A.N.E. effectue depuis 2012 des études universitaires en ingénierie. Avec la sortie de son album « The Lost Tribe of Shabazz » paru en 1989; Lakim Shabazz devint le tout premier emcee, artiste et unique membre de la Nation des Dieux et des Terres (5%) à tourner un vidéoclip sur le site archéologique des pyramides d’Égypte. D’autres formations tels PRT et Brand Nubians connurent des succès très respectifs et honorables avec des albums tels Holy Intellect et One for All paru au début des années 1990.
C’est avec la moitié des années 1990 que l’on vit la commercialisation de l’esthétisme du rap des « fivepercenter » par différents groupes, collectifs et formations mettant d’avantage l’emphase sur des concepts, des jeux de scène, des thématiques innovatrices et une créativité hors pair dépassant le cadre de la rhétorique lyrique de leurs prédécesseurs des années 1980 et du début des années 1990. Cette nouvelle gamme artistique au sein de la culture hip-hop fut composée des figures dominantes suivantes : Nas, Digable Planets, Busta Rhymes, Erica Badu, Wu Tang Clan, Sunz of Man, Gangstarr et tant d’autres. L’introduction à laquelle nous avons droit, Wu-Revolution, sur le double album Wu Tang Forever de la formation Wu- Tang Clan s’avère à être une des commercialisations au grand public sur la force de la rhétorique et de la philosophie de la Nation des Dieux et des Terres. Poppa Wu, five percenter depuis les années 1970 et ancien membre du gang de rue Chaplins, prend le temps d’expliquer adéquatement la force de cette rhétorique et philosophie axée sur une répartition en pourcentage bien précise : 85% des êtres humains sont des ignorants au plan existentiel et spirituel, 10% d’entre-eux connaissent la vraie connaissance existentielle et spirituelle mais sont des hypocrites et des sangsues exploitant à des fins matérielles l’ignorance des 85%, 5% possède la vraie connaissance existentielle et spirituelle et l’utilise positivement et à bon et scient. Ce 5% de la population est fidèle à la connaissance originelle et infuse de l’être noir asiatique suprême descendant du Dieu Suprême.
De plus, il fut enrichi culturellement et intellectuellement par certaines notions de la Nation des Dieux et des Terres (5%). Concrètement, c’est au courant de cette période bien précise que Clive Campbell conçu sa formation « The Herculoids ». Cela ne tardera pas pour que plusieurs hip-hopeurs américains affichent leur allégeance, en tant que five percenter, au mouvement hip-hop dès la fin des années 1970- début 1980. Parfaitement, cela est le cas d’un graffiteur amputé, Kase 2, qui aborde grandement les attraits idéologiques de la Nation des Dieux et des Terres (5%) à travers un documentaire sur l’historique du Graffiti, Style Wars, paru en début de 1982. Tout au long des années 1980, certains artisans de la culture hip-hop connaissent des succès commerciaux grâce aux connaissances culturelles et intellectuelles diffusées par la Nation des Dieux et des Terres. Comme l’indique Muhammad Knight (The Five Percenters : Islam, Hip-Hop and The Gods of New-York, 2007) c’est le cas du groupe Just Allah The Superstar and See Divine The Master très popularisé par son success “ Hey D.J” sorti en 1984.
En 1988, Rakim Allah fut une sortie médiatique luxuriante très remarquable, en affichant le drapeau de la Nation des Dieux et des Terres, sur le dessus de sa Rolls Royce, flamb en neuve. Même le rappeur L.L Cool J dans son autobiographie , I make my own rules, sorti en 1997 déclare qu’il fut pour un laps de temps un fivepercenter connu sous le nom de Lord Supreme Shalik. King Sun, fils d’un père F.O.I actif au sein de la Nation de l’ Islam, devint un fivepercenter au courant de son adolescence. Son père fut un des acolytes et proches de l’entourage de boxe du grand Muhammad Ali, au courant des années 1960. King Sun connu un succès très raisonnable avec ses deux premiers albums XL (1987) et Rightheous but Ruthless (1988). Big Daddy K.A.N.E. ( King Asiatic Nobody Equals) connu un grand succès commercial avec son album Long Live the K.A.N.E. en 1987, grâce au tube Ain’t No Half Steppin. Sa connaissance en tant que fivepercenter lui permit non seulement de bien maintenir sa carrière de rappeur au plan socioprofessionnel mais aussi ses relations interpersonnelles. Le fils aîné de Big Daddy K.A.N.E. effectue depuis 2012 des études universitaires en ingénierie. Avec la sortie de son album « The Lost Tribe of Shabazz » paru en 1989; Lakim Shabazz devint le tout premier emcee, artiste et unique membre de la Nation des Dieux et des Terres (5%) à tourner un vidéoclip sur le site archéologique des pyramides d’Égypte. D’autres formations tels PRT et Brand Nubians connurent des succès très respectifs et honorables avec des albums tels Holy Intellect et One for All paru au début des années 1990.
C’est avec la moitié des années 1990 que l’on vit la commercialisation de l’esthétisme du rap des « fivepercenter » par différents groupes, collectifs et formations mettant d’avantage l’emphase sur des concepts, des jeux de scène, des thématiques innovatrices et une créativité hors pair dépassant le cadre de la rhétorique lyrique de leurs prédécesseurs des années 1980 et du début des années 1990. Cette nouvelle gamme artistique au sein de la culture hip-hop fut composée des figures dominantes suivantes : Nas, Digable Planets, Busta Rhymes, Erica Badu, Wu Tang Clan, Sunz of Man, Gangstarr et tant d’autres. L’introduction à laquelle nous avons droit, Wu-Revolution, sur le double album Wu Tang Forever de la formation Wu- Tang Clan s’avère à être une des commercialisations au grand public sur la force de la rhétorique et de la philosophie de la Nation des Dieux et des Terres. Poppa Wu, five percenter depuis les années 1970 et ancien membre du gang de rue Chaplins, prend le temps d’expliquer adéquatement la force de cette rhétorique et philosophie axée sur une répartition en pourcentage bien précise : 85% des êtres humains sont des ignorants au plan existentiel et spirituel, 10% d’entre-eux connaissent la vraie connaissance existentielle et spirituelle mais sont des hypocrites et des sangsues exploitant à des fins matérielles l’ignorance des 85%, 5% possède la vraie connaissance existentielle et spirituelle et l’utilise positivement et à bon et scient. Ce 5% de la population est fidèle à la connaissance originelle et infuse de l’être noir asiatique suprême descendant du Dieu Suprême.
Comme l'énonce le numérologue, Jean Luc
Carideau (La Numérologie : clefs
historiques et occultes, 1999, éd. Dangles) le nombre est un absolu, un
intangible, un principe incontournable.
La Loi du nombre ne peut être contournée et de ce fait; elle est
l’expression suprême ( au plan humain) de la loi divine. Cette perception de la loi du nombre
composant une dualité avec la loi divine tel qu’expliqué par J.L Carideau (1999,
éd. Dangles) est celle qui a transcendé dans l’application pratique de la
Nation des Dieux et des Terres depuis la moitié des années 1960 et au plan
artistique et esthétique dans les lyriques et actions des hip-hopeurs «
fivepercenters » d’hier à aujourd’hui. Au plan contemporain, certains
mettent davantage le cap sur l’épistémologie et l’approfondissement des
enseignements qui leurs fut légués par leurs enseignants et formateurs. Cela
apparaît dans des projets récents ou datant de moins d’une dizaine d’années
comme ceux d’artistes tels : Jus Allah, Jedi Mind Tricks, J-live ou encore
des projets très conceptuels comme celui de l’album de Wize Intelligent « The Life of
The Talented Timothy Taylor » très introspectif sur le vécu artistique
d’un fivepercenter ou « The 5%
Album » un album hip-hop sociohistorique sur l’évolution des 40 ans de
la Nation des Dieux et des Terres réalisé par le pionnier Lord Jamar. Comme
vous pouvez le constater, la voix
spirituelle de l’honorable Clarence 13 X est très présente dans le hip-hop
grâce à un enseignement dépassant grandement le cadre des « 120
Degré » qu’il conçu il y a de cela près d’un demi siècle passé.
Comments
Post a Comment