Si P.K Subban était un rappeur…

Croyez-vous qu’il aurait été possible pour P.K Subban de faire 78 millions de plus avec le hip-hop s’il était rappeur? Imaginez, si P.K rappait! L’impact de ce rappeur aurait été galvanisant, phénoménal  et frénétique sur la culture hip-hop québécoise et canadienne! À lui-même Pernell Karl serait une convention artistique! Selon mon analyse, il aurait atteint le même statut qu’un Drake Aubry Graham. C’est un individu de la trempe d’un P.K Subban que le hip-hop québécois aurait besoin! Un rappeur avec des actifs financiers assez forts pouvant renverser ou altérer l’establishment socio-artistique du Québec. Un rappeur d’un tel niveau est libre de faire ce qu’il veut! Il n’a pas besoin de chialer après des subventions comme certains rappeurs en vogue qui doivent actuellement rembourser, près de 20 000$  à des instances comme Musicaction et Factor. Un rappeur de ce niveau  ne serait pas entrain de quémander auprès du Ministères des Arts et de la Culture du Québec ou du Canada. Je ne dis pas qu’il faut à tout prix qu’un rappeur québécois soit multimillionnaire avant d’entamer sa carrière artistique. Seulement, je souligne l’importance d’avoir des actifs le permettant de faire ce qu’il veut et d’aller contre les conventions de l’establishment. Un vrai artiste doit avoir une conscience corporative et des actifs qui assurent sa liberté et non une piètre émancipation. Pour ceux qui ne le savent pas, l’étymologie du terme émancipation vient du mot latin Emancipare qui signifie  libre jusqu’à un certain degré.  Un artiste qui croit dans les conventions est un cobaye. Comme le confirme Ol’Dirty Bastard : «  C’est une marionnette qui peut se faire manœuvrer par n’importe quel fonctionnaire artistique… » (source : Jamie Lowe, Digging for Dirt The life and Death of ODB, éd. Faber & Faber, 2008) . Trop d’artistes marionnettes  sont pris dans ce mécanisme au Québec.




P.K Subban à son compte est un artiste! Il le démontre bien dans l’esthétique de son jeu sportif! Une esthétisme raffinée et outrecuidante qu’il doit aux prédécesseurs qui l’ont inspirés  comme Michael Jordan et Kobey Bryant .  Pourtant, P.K Subban n’est pas un  rappeur. Je ne l’ai pas encore entendu rimer des paroles comme l’aurait fait Muhammad Ali, au sommet de sa gloire  dans les années 1960 et 1970! P.K a le charisme d’un emcee, mais il préfère investir son argent dans des œuvres caritatives.  Définitivement,  Pernell Karl Subban s’il rappait aurait crée sa propre compagnie de production. De même, il l’aurait subventionnée par ses propres moyens. Ce qui serait un exemple d’autosuffisance remarquable. Trop d’artistes au Québec, centralisent leurs carrières artistique autour des subventions; conséquemment plusieurs sont prêts à lâcher la serviette, si des coupures gouvernementales liées aux subventions se présentent.



Ça aurait été l’fun d’avoir un rappeur  québécois ou canadien avec de gros gains financiers$$  et surtout la gueule d’un Subban! Cela  aurait produit  un virage corporatif spontané à 360 degré. Plusieurs autres athlètes noirs du Canada qui n’ont pas la fortune de P.K possèdent une personnalité qui pourrait aussi secouer le milieu urbain/ hip-hop. Des noms qui me viennent en tête sont ceux de : Jean Pascal, Adonis Stevenson, George Laraque ou Simmons ( Flyers de Philadelphie). Leur masse salariale n’est pas élevée au paroxysme comme P.K Subban, cependant elle est assez dans la norme pour crier :  Autosuffisance et Fuck l’establishment!  J’espère que plusieurs hip-hopeurs du Québec verront qu’il est temps de voir au-delà des conventions mises en place et qu’il faut à tout prix développer un nouveau modèle d’affaires de nature « corporative »  lié au développement de sources financières,  managériales, socioéconomiques et entrepreneuriales/ intra-preneuriales pouvant créer ainsi une indépendance nette face au contrôle médiatique, promotionnel et publicitaire de l’establishment socio-artistique en place!

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